Sabry Pascal Dabou, la part des jets privés dans production mondiale de CO2
Communiqué
Le marché des jets privés n’a jamais été aussi florissant qu’aujourd’hui. En effet, le covid-19 a poussé la plupart des gens à adopter ce mode de transport et ils s’y sont très vite habitués. D’ailleurs, contrairement à ce qu’on pense, les jets privés ne sont plus réservés aux richissimes personnes. De plus en plus de compagnies aériennes proposent des offres adaptées à tout le monde. Cependant, il y a un léger souci ave ce moyen de transport. Il fait partie des appareils qui émettent le plus de CO2. Dans cet article, Sabry Pascal Dabou, un professionnel qui évolue dans le secteur de l’aéronautique nous parle des impacts écologiques des jets privés.
La pollution liée aux jets privés, par Sabry Pascal Dabou
Entre 2005 et 2019, les émissions de CO2 liées aux jets privés ont augmenté de près d’un tiers, 31%.Et ce, seulement en Europe. Cette croissance est largement supérieure à celle de l’aviation commerciale. Selon Sabry Pascal Dabou, les transports en commun ont des bilans climatiques favorables par rapport aux moyens de transport individuels. L’année dernière, l’ONG Transport & Environment a indiqué dans son rapport que les émissions de CO2 liées aux jets privés sont très élevées par rapport à celles de l’aviation commerciale qui est de 25%. Il faut noter que c’est un taux qui est déjà très critiqué. D’après cette même ONG, les jets privés sont 5 à 15 fois plus polluants que les lignes commerciales par passager transporté. Ils sont également 50 fois plus polluants que les trains. Le mois de mai dernier, des données ont été dévoilées sur Instagram par le compte l’avion de Bernard (Bernard Arnault, DG de LVMH). Pour 18 vols, 46 heures, le jet privé de ce dernier émettait 176 tonnes de CO2, soit 17 ans d’empreinte carbone d’un français. Le Bombardier Global Express de ce dernier consomme donc environ 3 507 kg de carburant pour parcourir 2 408 km (1,456 kg / km). Or, selon Sabry Pascal Dabou, 1kg de carburant brûlé signifie 3,16 kg de CO2 libérés dans l’atmosphère.
L’aviation privée, la plus pointée du doigt
Plus l’aviation privée a le vent en poupe, plus la planète sera menacée par le réchauffement climatique. En effet, c’est le secteur de l’aéronautique le plus polluant. Selon l’IBAC, le conseil international de l’aviation d’affaires, la plupart des appareils utilisés dans l’aviation privée ont beaucoup d’empreintes de carbone. Parmi ces derniers, il y a le Global Express de Bombardier qui rejette environ 2 051 tonnes de CO2pour 400h de vols, le Gulfstream G650 qui rejette 1 632 tonnes de CO2… Heureusement que les compagnies aériennes se sont déjà engagées à réduire leur émission de CO2. Ensemble, elles se sont posées comme objectif zéro émission de CO2 d’ici 2050. Pour y arriver, elles se tournent petit à petit vers les nouveaux carburants durables. A noter que les carburants durables sont différents des carburants alternatifs. En même temps, les chercheurs misent aussi sur le développement de nouveaux appareils plus économiques. D’ici 2035, ces derniers pensent qu’ils pourront mettre sur le marché des avions électriques et des avions qui fonctionnent avec de l’hydrogène. Pour réduire l’émission de CO2, les compagnies aériennes privilégient aussi les jets privés qui produisent aussi peu de gaz à effet de serre. Parmi ces derniers, il y a Beechcraft Hawker 400XP qui ne rejette que 474 kg de CO2 par personne (Paris – Londres), le Beechcraft King Air 350 : 645 kg Co2 par personne…
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