La chute des cheveux est-elle un problème héréditaire ?
Que ce soit chez l’homme ou chez la femme, l’alopécie androgénétique et la calvitie sont les principales causes de la perte de cheveux. Provoquant des gênes sur le plan social, professionnel et psychologique, la chute des cheveux touche plus de 65% de personnes dans le monde. Et selon les statistiques, un tiers d’entre eux risquent de terminer chauves. Certes, il existe différents traitements naturels (massage à l’huile de ricin) et médicaments censés stopper la chute des cheveux, mais sont-ils réellement efficaces. La perte des cheveux, plus précisément les maladies qui la provoquent sont-elles héréditaires ? Pour en savoir davantage, on vous invite à lire cet article.
La chute de cheveux est-elle héréditaire ?
Rien qu’en France, la calvitie, dérivée du mot latin calvus (chauve), touche plus de 15% des Français. La calvitie fait référence à un état définitif alors que l’alopécie androgénétique désigne une prédisposition héréditaire. La plupart du temps, l’alopécie se manifeste par une chute excessive de cheveux ou par un renouvellement insuffisant de ceux qui sont tombés. Autrement dit, la calvitie est un niveau très critique de l’alopécie. Pour répondre à la question principale : la chute de cheveux est-elle héréditaire ? Eh bien, il faut savoir qu’il y a ce qu’on appelle la calvitie héréditaire ou la calvitie génétique. Cette dernière est la conséquence de l’alopécie androgénétique. En général, c’est la cause principale de la chute de cheveux. La calvitie génétique est due à ce qu’on appelle une sensibilité génétique des follicules pileux à la DHT ou hormone dihydrotestostérone. Le fait est que cette hormone soit en contact avec les follicules pileux perturbe le cycle de vie du cheveu. Pour venir en aide à ceux qui souffrent d’une calvitie héréditaire, de plus en plus d’établissements proposent des traitements contre la perte des cheveux. Parmi ces derniers, il y en a un qui se démarque de tous, le Centre Clauderer.
Les symptômes de la calvitie héréditaire
Avant de parler des symptômes de cette maladie, il est important de savoir d’où elle vient. La calvitie génétique a toujours été associée à la sécrétion de la testostérone qui par la suite se transforme en DHT. Une fois que cette dernière entre en contact avec les follicules pileux, le cycle de vie du cheveu va s’accélérer. Pour que tout s’arrête, il faut attendre que les follicules pileux soient rétrécis. De nombreuses études ont permis de prouver que le patrimoine génétique paternel joue un rôle majeur dans la transmission de la calvitie chez son enfant. En 2008, le Professeur Markus Nöthen et son équipe a avancé l’hypothèse selon laquelle un emplacement sur le chromosome 20 peut provoquer la calvitie précoce chez l’homme. Autrement dit, l’alopécie androgénétique peut se transmettre de père en fils. Comme toutes autres maladies, la calvitie ou l’alopécie présente des symptômes. La chute des cheveux commence au niveau des tempes et se déplace petit à petit vers les golfes frontaux. La perte de cheveux se poursuit ensuite sur toute la partie située au-dessus du front avant de gagner l’intégralité du front. Dans le cas où la calvitie est déjà très avancée, l’idéal serait d’opter pour la greffe de cheveux.